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8 juillet 2016 5 08 /07 /juillet /2016 16:39

En parallèle à son envoi aux Directions régionales des affaires culturelles, la très attendue note-circulaire relative à la méthodologie du récolement des ensembles dits indénombrables et aux opérations de post-récolement des collections des musées de France est depuis quelques minutes accessible dans l’espace professionnel du site Joconde. Nous reviendrons dans un prochain article sur les points de ce texte qui concernent l'informatisation des collections.

Pour l'heure, c'est le bureau de l'inventaire des collections et de la circulation des biens culturels au Service des musées de France qui nous présente ce texte réglementaire.

«  Le 31 décembre 2014 s'est officiellement achevé le premier récolement décennal des collections des musées de France.

Au terme de ce vaste chantier, de nombreuses opérations doivent impérativement être mises en œuvre par les musées afin d'entamer le deuxième récolement sur des bases scientifiques et administratives à la fois claires et parfaitement à jour.

L'ensemble des opérations de post-récolement - qui vont de la mise à jour de l'inventaire à l'établissement de la liste des biens manquants, en passant par le marquage des collections - sont décrites dans une note-circulaire du 4 mai 2016, signée de la directrice chargée des musées de France à la direction générale des patrimoines. Ce document permet aux responsables et aux gestionnaires des collections des musées de France de cerner avec précision les contours de chacune de ces opérations et d'identifier les procédures de validation par la personne morale propriétaire des collections et par les services de l’État chargés du contrôle scientifique et technique.

Le bilan du premier récolement a montré que l'une des principales difficultés tenait aux lacunes (et parfois même à l'absence) des inventaires. Pour que les personnes ayant à conduire le deuxième récolement n'aient pas à se reposer les questions d'identification qui s'étaient posées au cours du premier exercice, la mise en conformité de l'inventaire et des outils de gestion documentaire avec la situation constatée des biens constituera une mission prioritaire.

Pour tous les musées qui ont pu passer en revue l'ensemble de leurs collections, l'établissement de la liste des biens manquants en vue de sa publication en ligne sur Joconde sera un chantier essentiel.

Enfin, la note-circulaire apporte des précisions sur la méthodologie qui pourra être mise en œuvre pour le récolement des ensembles dits "indénombrables" (essentiellement issus de fouilles archéologiques ou de collectes relevant de l'histoire naturelle).

Les directions régionales des affaires culturelles en DRAC et le bureau de l'inventaire des collections et de la circulation des biens culturels au Service des musées de France sont à la disposition de celles et ceux qui souhaitent des précisions ou des éclaircissements. »

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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 11:01
Pourquoi les notices diffusées sur Joconde sont-elles signées ?

La rubrique « Rédacteur de la notice » est présente sur toutes les notices diffusées sur le catalogue collectif des collections des musées de France. Il s’agit d’une information exportée à partir de l’outil de gestion dans lequel a été produite la notice. Si signer ses notices est une pratique courante lors de la publication d’un catalogue d’exposition papier, cette pratique, transposée à une base de données, mérite qu’on s’attarde quelques instants sur ce que cela implique.

Un droiit d’auteur sur une notice ?

Le fait de signer une notice et de faire apparaître le nom de son rédacteur lors de la mise en ligne pose le sujet du droit d’auteur d’un agent public sur la notice descriptive d’objet. Si la loi reconnaît un droit d’auteur à un agent public, les droits patrimoniaux « sont en revanche cédés de plein droit à l’employeur pour ce qui est strictement nécessaire à l’accomplissement de missions de service public ».

Il faut savoir que, dans le cadre de la publication sur Joconde, les données sont diffusées dans un contexte culturel et pédagogique, sans usage commercial. En conformité avec les engagements mutuels de versement, le service des musées de France s’engage à ne pas autoriser de façon unilatérale la réutilisation des notices et images versées par le musée, dans un contexte commercial.

Cette précision étant donné, on peut reconnaître une certaine forme de droit moral lié au travail de collecte, de mise en forme et de validation des informations par un ou plusieurs membres du musée. Le respect de la paternité, et donc l’indication du nom d’une personne physique, est un minimum couramment admis dans les licences de réutilisation des données publiques. C’est aussi une façon d’assumer la responsabilité scientifique et administrative des informations que le musée diffuse au public.

Un ou plusieurs auteurs ?

L’information récupérée dans la rubrique « Rédacteur de la notice » provient de l’export des données issues de l’outil de gestion des collections, au moment du versement d’un lot de notices.

Selon les outils, cette information sera soit saisie dans la notice et donc contrôlable avant l’export, soit retranscrite par le logiciel à partir des informations de connexion de l’utilisateur et contrôlable a posteriori par les responsables de Joconde.

Il est donc possible de co-signer des notices si plusieurs intervenants ont apporté des informations ou si une personne en a assuré la relecture finale.

La charte de saisie de l’équipe doit énoncer ce que le musée prévoit en équipe à ce sujet, en adéquation avec le fonctionnement de l’outil du musée.

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20 juin 2016 1 20 /06 /juin /2016 16:03

Autorisée par la réglementation liée au Code du Patrimoine (arrêté du 25 mai 2004), l’édition informatisée du registre d’inventaire permet, aux musées qui le souhaitent, de constituer – ou de reconstituer – leur registre d’inventaire au moyen de leur base de données. Le fait que ce registre soit illustré des photographies des différents biens qu’il énumère n’est pas le moindre progrès en matière de précision accrue de l’identification des collections. Encore faut-il utiliser une encre qui garantisse la pérennité des données réglementaires portées par ce document une fois imprimé.

La norme ISO 11798:1999 Permanence et durabilité de l'écriture, de l'impression et de la reprographie sur des documents papier (dont la référence est donnée depuis plusieurs années, notamment sur l’espace professionnel du site Joconde) s'applique aux encres utilisées pour l’impression de documents en noir et blanc comme à des documents couleur.

Cette norme énonce les prescriptions sur les éléments suivants:

  • résistance et apparence des couleurs de l'image,

  • solidité à la lumière,

  • résistance à l'eau,

  • transfert d'une image enregistrée,

  • résistance à l'usure,

  • résistance à la chaleur,

  • effet de l'enregistrement sur la résistance mécanique du papier.

La qualité et la permanence des images et des textes repose également sur l’utilisation d’un papier permanent répondant à la norme ISO 9706:1994.

Pour l’impression de vos registres réglementaires (exemplaire du musée et copie de sécurité archivée), vous devez exiger de votre fournisseur ou prestataire, un produit répondant à ces normes.

Leur utilisation, associée à une reliure de conservation et à une conservation respectueuse des règles de conservation préventive des documents graphiques, devrait assurer à vos registres d’inventaire une longévité à la hauteur de leur caractère juridique et stratégique.

NB : « Seules les parties informatives (domaine d’application, définiitions) sont consultables gratuitement. L’accès au contenu intégral de la norme est payant. » nous précise le site iso.org. Néanmoins, ces normes sont bien connues des professionnels.

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13 juin 2016 1 13 /06 /juin /2016 12:21
Les collections des musées d’art d’Angers en ligne

Depuis le 1er juin 2016, les musées d’Angers donnent accès en ligne sur leur site local à leurs collections d’art. En parallèle à leur participation à Joconde, catalogue collectif des collections des musées de France, les musées d’Angers développent ainsi un nouvel axe de leur stratégie de diffusion numérique sous l’angle de la réutilisation des images.

Plus de 78 % des collections des musées d’Angers ont été mis en ligne au début de ce mois. La galerie David d’Angers, le musée des antiquités Saint-Jean, le musée des beaux-arts, le musée Jean-Lurçat et de la tapisserie et le musée Pincé ont uni leurs efforts pour proposer plus de 42.000 œuvres (31.000 illustrées). L’objectif des prochaines années est de faire évoluer le catalogue vers la complétude.

L’internaute dispose de fonctionnalités lui permettant d’affiner sa recherche (recherche libre, recherche multi-critères avec listes déroulantes, aide en ligne, historique, liens hypertexte intra notices) ou d’en exploiter les résultats (plusieurs modes de tris possibles, affichage liste ou planche contact, panier de notices abrégées récupérable en pdf, impression, partage…)

Innovation notable dans le paysage numérique culturel français : l’internaute dispose sur ce site de la possibilité de commander gratuitement jusqu’à trente images en haute-définition par an.

Voici quelques extraits du communiqué de presse afin d’en savoir plus sur cette offre élargie :

« Les musées d’art de la Ville d’Angers sont engagés depuis une dizaine d'années dans la valorisation de leurs collections en ligne. Pour ce faire, ils s'appuient sur le Portail des collections nationales "Joconde", piloté par le ministère de la Culture. 8 187 fiches techniques, principalement issues du Musée des Beaux-arts (peintures, dessins et sculptures), y sont consultables.

Toutefois, face à la forte augmentation des consultations des collections des musées d'Angers sur le portail Joconde - 290 911 en 2015, contre 154 399 en 2014 - la Ville a décidé d'offrir un accès élargi aux fiches des œuvres en publiant également l'intégralité de sa base de données sur le site internet des musées d’Angers.

[…]

La Ville d’Angers a choisi de mettre à disposition gratuitement et en haute-définition les images des œuvres proposées en ligne, dans la limite de 30 images par internaute et par an (hormis celles protégées par le droit d’auteur). Ces illustrations haute-définition pourront être commandées au service documentation des musées d’Angers directement via les fiches détaillées des œuvres proposées en ligne. »

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9 juin 2016 4 09 /06 /juin /2016 12:10

C'est avec un grand plaisir que nous vous informons que Sophie Daënens, responsable de Joconde pour les collections d'ethnologie, histoire, sciences et techniques, a réintégré l'équipe du bureau de la diffusion numérique des collections le 1er juin dernier.

Vous pouvez donc à nouveau prendre contact avec elle pour des conseils sur l'informatisation de vos collections ou leur versement sur le catalogue collectif.

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1 juin 2016 3 01 /06 /juin /2016 12:42

Depuis plusieurs années déjà, chaque mois, un zoom est mis en ligne sur la page d’accueil du site Joconde. Le principe : une page illustrée d’une image, sur un thème transversal au catalogue collectif des collections des musées de France. Traditionnellement rédigé par le bureau de la diffusion numérique, ce mode de valorisation des collections versées sur Joconde est désormais ouvert aux équipes scientifiques des musées de France. Jeannette Ivain, responsable de la base Joconde pour les beaux-arts et arts décoratifs, nous en dit plus.

Bureau de la Diffusion Numérique : Qu’est-ce qui fait la richesse de ces zooms ?

Jeannette Ivain : Plusieurs aspects complémentaires :

- un point d’entrée intuitif et attractif pour l’internaute,

- une approche pluridisciplinaire qui permet de valoriser la diversité et la spécificité des collections versées sur Joconde,

- les multiples liens insérés dans le texte du zoom renvoient à des sélections de notices Joconde : ceci facilite la navigation de l’internaute au gré de sa lecture,

- et puis, pour nous gestionnaires du catalogue, c’est l’opportunité périodique de « bonifier » la base, c’est-à-dire de passer méthodiquement au crible, sur un thème donné, l’indexation iconographique d’un lot précis de notices, de vérifier la couverture photographique du corpus, et, bien sûr, un grand plaisir de publier des compléments d’information dans un format grand public !

BDNC : Depuis quelques mois, les zooms parus émanent presque systématiquement de certains musées partenaires… Pourquoi et comment ?

JI : Il est indéniable que l’administration de la base nationale Joconde est une activité très prenante et que notre équipe est également sollicitée sur des dossiers ministériels… Aussi, pour pouvoir inscrire l’offre de ce zoom dans le temps et assurer la même qualité de service au public, il nous a semblé naturel de nous tourner vers nos interlocuteurs quotidiens : les équipes scientifiques des musées de France qui nous confient leurs données pour mise en ligne.

Qui mieux qu’eux peut parler des collections qu’ils ont étudiées, récolées et décrites dans leur système informatisé avant de les exporter sur Joconde sous la forme d’un lot cohérent de notices ?

Grâce au zoom, les musées partenaires disposent d’un espace de valorisation et de publication scientifique supplémentaire dans un format compatible avec leurs multiples autres activités.

BDNC : Comment cela se passe-t-il concrètement ?

JI : Au gré des versements que je traite et mets en ligne sur Joconde, je repère des ensembles susceptibles de faire l’objet d’un zoom. Le sujet doit être riche sans être trop complexe ou touffu. Bien souvent, le musée avec lequel je travaille dispose d’une documentation qu’il peut synthétiser en une page (note du BDNC : le texte d’un zoom est limité à 2.640 caractères). Une fois les notices en ligne, le musée me confie son texte et j’identifie les mots sur lesquels pourront être posés les liens hypertextes renvoyant directement aux notices Joconde.

Ce qui est passionnant, c’est de voir qu’un sujet apparemment très pointu, comme la miniature strasbourgeoise par exemple, fait écho à beaucoup d’autres thèmes illustrés par les notices d’autres musées. Ce mois-ci, le zoom co-édité avec le musée des beaux-arts de Reims permet de mettre en lumière un grand nombre d’artistes méconnus, actifs lors de la Première Guerre Mondiale dont des œuvres sont conservées dans d’autres musées partenaires. L’approche transversale du zoom conserve donc tout son sens.

C’est une façon de renouveler notre partenariat avec les musées de France en leur offrant toujours plus de visibilité sur le catalogue national. L’internaute n’est pas en reste avec ce rendez-vous mensuel de découverte.

Consulter l’un des 88 zooms de Joconde

Retrouver l’un des zooms co-édités avec un musée participant à Joconde :

- Collection Lemétais du musée de Reims (musée des beaux-arts de Reims)

- La miniature à Strasbourg (cabinet des estampes et dessins de Strasbourg)

- Hippolyte Petitjean ((1854-1929) (musée des Ursulines de Mâcon)

- Benjamin Rabier (1864-1939) (musée municipal de la Roche-sur-Yon)

- Jean-Baptiste Le Prince (musée Gatien-Bonnet de Lagny-sur-Marne)

- Pontoise vu par les artistes (musées de Pontoise)

- Regard sur les Antilles : le legs Marcel Chatillon (musée d’Aquitaine de Bordeaux)

- Louis Nicolas Lemasle (musée Antoine-Lécuyer de Saint-Quentin)

- collection Maurice Denis du musée Rolin à Autun

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23 mai 2016 1 23 /05 /mai /2016 08:41

Le mois prochain, plusieurs événements organisés à Paris sont susceptibles de vous intéresser. A vous de choisir...

 

DAH@INHA : une rencontre autour de la Digital Art History

13 et 14 juin 2016

INHA, auditorium de la Galerie Colbert, Paris

 

Journée proposée par l’Institut national d’histoire de l’art, en collaboration avec le Getty Research Institute

À l’occasion de la publication récente du “Digital Montagny”, édition critique en ligne d’un album de dessins d’après l’antique réalisée en étroite coopération entre l’Inha et le Getty Research Institute, cette journée revient sur une nouvelle forme de collaboration et sur les politiques des deux institutions vis à vis de l’histoire de l’art digitale, ou Digital Art History.

Elle y associe la présentation de l’évolution actuelle des différents types de ressources et donne la parole à de jeunes chercheurs en histoire de l’art et en archéologie déjà investis dans le domaine de la recherche numérique.

La session d’ouverture du lundi soir et la discussion générale permettront de questionner la nature et la consistance actuelle de la Digital Art History à l’étranger et en France.

 

6ème édition de la rencontre "Médiation & numérique dans les équipements culturels"

13 et 14 juin 2016

Archives nationales, Pierrefitte-sur-Seine

 

Organisée par le Ministère de la culture et de la communication, cette rencontre mettra notamment l'accent sur les publics éloignés et empêchés et permettra à travers différentes sessions de confronter et partager les expériences entre équipements de secteurs culturels différents en matière d'appropriation et d'usage du numérique dans leurs politiques des publics.

Journée d'étude AFNOR CN46 / BnF : Bibliothèques, archives et musées à l'heure de l'Open data. Bonnes partiques, normes et retours d'expériences

24 juin 2016

BnF, Grand Auditorium, Site François-Mitterrand 75013 Paris

 

L'ouverture des données (Open Data) amène les institutions publiques à changer leurs pratiques quant à la préparation et au traitement des données qu'elles produisent.

L'enjeu pour les institutions culturelles est de s'imposer comme producteurs de données de confiance alors que les contextes normatif et technique qui peuvent y contribuer sont encore en construction.

Pourquoi et comment exposer ses données ? Quelles sont les ambitions, les facteurs de réussite et les coûts des projets Open Data ? Dans quelle mesure peut-on anticiper les usages qui seront faits de ces données ?


 

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17 mai 2016 2 17 /05 /mai /2016 08:58

Issus d’un jargon plutôt technique, ces mots sont entrés, il y a peu, avec beaucoup d’autres, dans le quotidien de sphères professionnelles et sociales plus larges que celles des métiers où ils se sont propagés. Voire dans le langage courant. Ce phénomène est lié au bouillonnement des nouvelles technologies et aux métamorphoses des usages du web. Du coup, nous avons enrichi notre glossaire des techniques de l’information.

Rédiger un cahier des charges, avoir une lecture éclairée d’un document fourni par un prestataire ou simplement renouveler sa culture professionnelle, autant d’occasions d’avoir recours à cet outil auquel nous avons ajouté quelque 120 nouveaux termes.

Il nous a semblé important de fournir aussi l’équivalent français de certains mots utilisés dans leur forme anglaise. Nous avons utilisé le moteur de recherche « Vous pouvez le dire en français » de France Terme, mis en service par la délégation générale à la langue française et aux langues de France.

Ce vocabulaire est vivant. Le sens des mots et l’interprétation que nous avons de certaines notions changent avec le temps et notre façon d’appréhender le numérique.

Ainsi, par exemple, la définition du mot « cookie » (= témoin de connexion) que nous mettions en ligne en 2012 (« les cookies ou témoins sont de petits fichiers d'informations créés, renseignés et amenés de l'extérieur vers l'ordinateur par le navigateur web, pour faciliter la vie numérique de l'utilisateur. Ils enrichissent les applications sur le web qui améliorent ainsi leurs connaissances des habitudes de leur "client". Ils s'enrichissent de données sur l'utilisateur, permettent de l'authentifier lors d'un retour sur un site, et lui évitent ainsi des tâches répétitives réclamées par des sites web : mots de passe, coordonnées, paniers d'achats... Ce ne sont à priori, ni des programmes tournant sur le disque dur, ni des virus, ni des espions, même s'ils renseignent sur le parcours d'un site. La plupart des navigateurs permettent à l'internaute d'accepter, ou non, des cookies qui relèvent donc du domaine de sa vie privée » ) laisse place en 2016 à une définition plus… circonspecte : « Petit fichier texte au format alphanumérique déposé sur le disque dur de l’internaute par le serveur du site visité ou par un serveur tiers, permettant à ces derniers de reconnaître la machine en question durant la session ou lors de connexions ultérieures. L’utilisation des cookies joue un rôle clé dans les actions et l’analyse marketing sur Internet. C’est notamment l’élément technique indispensable du marketing et du ciblage comportemental. L’usage des cookies soulève des questions juridiques et déontologiques et fait l’objet de recommandations et d’obligations émises par la CNIL. »

A méditer !

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10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 13:51
Les collections des musées de la Ville de Paris en ligne

Mercredi dernier a été mise en service parismuseescollections.paris.fr, la nouvelle plateforme de présentation des collections des quatorze musées de la ville de Paris, équipés de la base unique administrée par l’établissement Paris Musées.

Pour l’heure, c’est plus de 185.000 notices d’oeuvres (144.000 avec image) extrêmement diverses que l’internaute peut découvrir ou rechercher.

Un accroissement de 100.000 notices par an est prévu. Les différents compteurs présents en page d’accueil permettent de suivre cette évolution, par musée, par type d’objet.

Les services à l’utilisateur sont bien développés :

- des modes de recherche multiples et notamment celui à facettes,

- les notices sont organisées en registres superposés qui donnent accès selon son souhait à des informations de plus en plus détaillées,

- si le recours aux filtres et liens hypertextes est assez répandu, la présentation des mots-clés dans leur environnement hiérarchique est intéressante,

- l’utilisateur peut facilement sauvegarder ses recherches, des listes personnalisées d’objets,

- il est également possible d’annoter les notices grâce à la constitution d’un compte personnel.

Les contenus et les fonctionnalités vont s’enrichir jusqu’en 2018, en adéquation avec la politique numérique de l’établissement Paris-Musées. Les deux phases ultérieures du projet permettront d’aboutir à une représentativité maximale des collections et offriront une plus grande interactivité à l’utilisateur.

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2 mai 2016 1 02 /05 /mai /2016 12:19

La consolidation des données relève de leur bonne administration au sein de la base du musée. Point n’est besoin d’attendre un événement particulier pour s’en préoccuper. Sortons lessive et plumeaux : c’est le grand ménage de printemps !

1) On ouvre les index.

De l’air, de l’air ! La mise à plat et le nettoyage systématique des index permettent de cumuler les corrections qui se répercutent dans les notices. On élimine les doublons et on corrige les termes mal orthographiés.

2) On aère les thésausus.

Otons la poussière de sous les tapis ! Une fois par an, ce n’est pas de trop pour régler le sort des candidats descripteurs éventuellement laissés en plan au fil de l’année. C’est aussi l’occasion de redresser des hiérarchies bancales, d’introduire des renvois, des synonymies voire des notes d’usages pour les termes complexes ou vernaculaires.

3) On jette les données obsolètes.

Vidons les placards ! Sur la totalité des notices que compte la base, combien d’entre-elles sont issues de saisies anciennes à la fiabilité douteuse ? Combien d’autres n’ont pas été validées d’un point de vue administratif et / ou scientifique ?

C’est le moment de les identifier par un marqueur particulier afin de les séparer en deux groupes : à supprimer / à améliorer. De quoi se planifier quelques interventions ciblées qui bonifieront immédiatement la base.

4) On bichonne sa charte de saisie.

Il n’est pas question de laisser la poussière s’accumuler sur ce document mutualisé fondamental pour l’efficacité de la saisie sur la base du musée. La charte de saisie est-elle rédigée ? Diffusée ? Comprise et appliquée ? Actualisée ? C’est la clé de voûte de la qualité des informations tout au long de l’année.

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